Nos découvertes : vestiges et collections
L'artisanat
Gobelets
Cruche
Ecuelle
Vases
Peson
Fusaïole
Plaquette ou tablette de tissage
Poinçon
Fibule ansée symétrique
Fibule ansée symétrique
Agrafe à double crochets
Chaînette et agrafes
Rouelle de châteleine
Bronze
500-610 apr. J.-C.
Diamètre : 5,7 à 5,7 cm
Provenance inconnue
1884.4728.1 (collections du Musée des Beaux-Arts de la Ville de Chartres)
Parfois appelée «plaque de châtelaine» ou «plaque circulaire ajourée», elle est un support de suspension métallique porté près de la taille et à laquelle sont suspendues des chaînettes ou des lanières permettant d’y attacher des objets de la vie quotidienne, des petits outils et ustensiles : peigne, clé, couteau, coquillage, amulette, perles, monnaies, etc. Généralement en bronze, elles sont plus fréquentes entre le fin du VIe et le deuxième tiers du VIIe siècle et n’ont été découvertes que dans les sépultures à priori féminines. Les rouelles ont également une portée esthétique (et symbolique ?) de par les décors exploitant la symétrie centrale et radiale, généralement par la répétition par 3 ou 4 d’un motif qui peut géométrique
ou animalier.
Boucles d'oreilles
Couteau
Sramasaxes
Fer
Haut Moyen Âge
Chartres : rue des Comtesses
033.28.085.0156.2175.1, 51000.2, 68000.1
Les scramasaxes sont des longs couteaux affutés d'un seul côté et typique de l'époque mérovingienne.
Ces trois objets présentent trois états différents :
-en haut, un objet en fer tel qu'il se présente après 1500 ans enfoui en terre,
-au milieu, un objet nettoyé partiellement pour identification et étude,
-en bas, un objet nettoyé et restauré pour présentation au public.
Plaque-boucle trapézoïdale damasquinée et contre-plaque
Fer
660-710 apr. J.-C.
Longueur : 14,3 cm/ Largeur : 5,1 cm / Épaisseur : 2,2 cm
Allonnes : La Mare des Saules
033.28.0004.341.1555.42
Cette garniture a été retrouvée posée sur la cage thoracique d’un défunt dans une sépulture. La plaque-boucle trapézoïdale était fixée au cuir par 7 bossettes. Elle se termine par une boucle ovale pliée vers l’intérieur et dont l’ardillon est désolidarisé. Le décor damasquiné, semblable sur les deux éléments, est composé d’un motif central en vannerie oblique à points, encadré par des échelles droites, ces dernières étant surmontées par 4 entrelacs à échelles et à têtes animalières confrontées. Les extrémités sont ornées de deux échelles courbes encadrant un motif en nid d’abeilles. Enfin, une double échelle marque l’emplacement des bossettes. La boucle ovale ne présente pas de décor apparent.
Plaque-boucle trapézoïdale damasquinée
Peigne à double denture
Peigne à double denture
Os animal et fer
IXe - Xe siècle
Longueur : 18 cm/ Largeur : 1,8 cm / Épaisseur : 0,9 cm
Chartres : parvis de la cathédrale
033.28.085.0075.3839.1
Seule l'armature de forme courbe et de section ovale est conservée. Les deux barrettes sont maintenues par sept rivets de fer dont trois sont encore présents. L'unique face décorée présente une alternance de fines incisions transversales et de croix de Saint-André et au centre une bande de points. Cet objet est comme une armature de peigne bien que les plaques centrales comportant les dents ne nous soient pas parvenues. Il n'existe pas non plus de traces de sciage sur l'armature et les deux plaques sont jointes et sans espace.
Peigne à manche
Os animal, bois de cervidé et fer
VIe - Xe siècle ?
Longueur : 19,5 cm/ Largeur : 5,5 cm / Diamètre : 2,5 cm
Chartres : rue Fulbert
033.28.0085.0047.4137.1
Ce peigne muni d'un manche et d'une partie active rivetée à double denture (opposant un côté "démêloir" et un côté "peigne fin") présente un profil courbe et allongé. Le dos est prolongé sur le côté pour former une poignée. Les peignes à manche sont rares en Europe continentale, mais particulièrement bien connus en Angleterre (type 3 de St. Ashby). Datés dans une fourchette large allant du VIIIe au XIe siècle, ils sont par contre systématiquement à une seule denture (côté concave). Quelques peignes à manche et à double denture sont toutefois recensés : à Southampton ainsi que, sur le continent, en Hollande et en Scandinavie pour des périodes similaires. Le profil "zoomorphe" de la joue du peigne, associé au système de double-denture, est plus typique de l'époque mérovingienne, voire dès l'Antiquité tardive (Ve-VIIe s.). La datation de ce peigne, original et exceptionnel, est donc malaisée, mais se situe probablement entre l'époque mérovingienne et le XIe siècle au plus tard. Les caractéristiques esthétiques le rapprochent du très haut Moyen Âge, mais le système technique (peigne courbe doté d'un manche) le rattache aux productions européennes des VIIIe-Xe siècles environ.