Les premières traces

Ce plateau au nord-est de Chartres est occupé dès le néolithique, il y a 4 000 ans, par une occupation domestique. Elle est visible par un grand nombre d'objet mobilier recouvrant ce qui pourrait être les fondations d'un bâtiment circulaire mais également par le groupement de fours.

Nos ancêtres les Gaulois

Une ferme gauloise datée du II^è et I^er siècle avant J.-C., la troisième observée sur le territoire chartrain, a été établie à l'entrée de la ville actuelle, à proximité de l'aérodrome et du parc des expositions.

Les fermes gauloises sont organisées à l'intérieur d'enclos.Il s'agit ici d'un espace de 65 mètres sur 140 mètres soit environ 13 000 m2 dans lequel au moins huit bâtiments de tailles différentes ont été repérés ainsi que trois à quatre greniers qui sont des petits bâtiments et des silos, c'est-à-dire des fosses creusées dans le sol, dans lesquelles sont stockées les récoltes.

Il y a des traces de foyers ou de fours qui pouvaient servir à faire cuire les denrées et à torréfier ou sécher les graines pour permettre leur meilleure conservation, mais aussi  des scories en fer qui témoignent d'une activité de forge sur le site.

Les gaulois étaient implantés à Autrikon et à ses alentours durant les II^è et I^er siècle avant notre ère. Le milieu naturel avec l’Eure et la plaine de Beauce est un milieu favorable à l’installation humaine. On ne connait pas précisément les limites ni la carte de la ville gauloise. Grâce aux fouilles réalisées en coeur de ville, deux nécropoles de la fin de l’époque gauloise ont été découvertes, une sous le Cinéma les Enfants du Paradis, et l'autre, sous le site à l’angle des rues Casanova et Nicole près de la gare. Des vestiges d’habitats gaulois rue Sainte-Thérèse derrière la Cathédrale, deux fermes, à l’extérieur de la ville actuelle, dans la zone industrielle du Jardin d’Entreprises, ont été découverts.

A la suite d’un diagnostic réalisé en janvier 2015 dans le cadre de l’aménagement du nouvel aérodrome (à l’entrée nord-est de la ville en allant vers Paris), la fouille de juillet à septembre 2015 a réuni une dizaine d’archéologues.